Paron (Yonne)

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Paron
Paron (Yonne)
La mairie.
Blason de Paron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Sénonais
Maire
Mandat
Jean-Luc Givord
2020-2026
Code postal 89100
Code commune 89287
Démographie
Population
municipale
4 824 hab. (2021 en diminution de 0,86 % par rapport à 2015)
Densité 459 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 36″ nord, 3° 15′ 36″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 179 m
Superficie 10,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sens
(banlieue)
Aire d'attraction Sens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sens-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Paron
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Paron
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Paron
Liens
Site web www.paron.fr

Paron est une commune française située dans le département de l'Yonne (89) en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle appartient au canton de Sens-Ouest et à l'arrondissement de Sens. La ville fait partie de la Communauté d'agglomération du Grand Sénonais. Sa superficie est de 10,6 km2. Elle se situe géographiquement à une altitude de 80 mètres environ.

Ses habitants sont appelés les Paronnais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Paron est une commune de la rive gauche de l’Yonne. La partie est se situe dans la vallée de l’Yonne alors que la partie ouest s’étend en bordure du plateau du Gâtinais. Son territoire s'étend sur 1 051 ha et son altitude va de 62 m à 179 m[1].

Administrativement, elle fait partie de la Communauté d'agglomération du Grand Sénonais, dont elle est la troisième commune, s'agissant de la population, après Sens et Villeneuve-sur-Yonne. Située au nord de la région Bourgogne-Franche-Comté et du département de l'Yonne, elle est limitrophe à l'ouest de la ville de Sens, chef-lieu de l'arrondissement, avec laquelle elle ne forme qu'une seule agglomération[2].

La ville compte plusieurs hameaux : les Provendiers, les Fleuris, les Puits, les Galops, l’Univers, les Croissants et les Dauges.

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

Roselière

Sur les falaises crayeuses séparant les parties hautes et basses, des pelouses sèches, thermophiles, sont classées parmi les sites Natura 2000[3]. Ce site fait aussi partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) des coteaux de Paron à Saint-Martin-du-Tertre[4] où pousse notamment le lin français (Linum leonii), espèce endémique française, très rare[5]. D'anciennes carrières abritent plusieurs espèces de chauves-souris.

La roselière de Paron est une zone marécageuse au bord de l'Yonne, lieu d'habitats pour une faune et une flore de milieux aquatiques, répertoriée comme ZNIEFF[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Quatre lignes de transports en commun du réseau Intercom du Grand Sénonais[7] desservent Paron :

  • Ligne 1 : Sens (Centre commercial sud) ↔ Paron (Mairie) ;
  • Ligne 5 : Sens (Zone industrielle) ↔ Saint-Martin-du-Tertre (Louise Michel) ;
  • Ligne 6 : Paron (Collège) ↔ Gron (Les Épenards) ;
  • Ligne 7 : Sens Garibaldi ↔ Courtois-sur-Yonne (Les Bordes).

Voies routières[modifier | modifier le code]

Paron se situe au point de rencontre de deux voies romaines : Sens à Gien et Auxerre à Sens[8].

L'ancienne route impériale Nancy-Orléans, devenue la route nationale 60 puis la D 660, traverse la commune d'est en ouest. Paron est aussi sur l'itinéraire Sens-Nemours (D 81). Des routes permettent de rejoindre Villeneuve-sur-Yonne et Auxerre vers le sud et Pont-sur-Yonne vers le nord.

Borne située à l'intersection des routes Nancy-Orléans et Sens-Nemours à Paron.

L’accès à l'autoroute A19 est distant de 7 km. Cette autoroute permet d'aller à Paris, Lyon, Orléans ou Troyes.

Voies ferrées[modifier | modifier le code]

La ligne Paris-Dijon-Lyon (ex PLM) passe sur la commune de Paron qui ne possède pas de gare mais celle de Sens est située à 400m de la limite nord-est de la commune. Paron est aussi traversée par l'ancienne ligne Sens-Montargis. Pour son passage, il a été nécessaire de creuser un tunnel de 180 m sous les côtes de Paron.

Chemins de randonnée[modifier | modifier le code]

Le GR213 de Pont-sur-Yonne à Saint-Georges-sur-Baulche passe par Paron[9].

Voies fluviales[modifier | modifier le code]

L’Yonne est une voie navigable pour le transport fluvial vers la région parisienne et au-delà vers Le Havre. Le port fluvial de Gron[10], est un port de marchandises situé à 4 km de Paron. L’Yonne est aussi fréquentée par les bateaux de plaisance qui peuvent rejoindre le canal de Bourgogne ou le canal du Nivernais[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sens », sur la commune de Sens à 2 km à vol d'oiseau[14], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,6 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].

Statistiques 1991-2020 et records SENS (89) - alt : 70m, lat : 48°10'03"N, lon : 3°17'19"E
Records établis sur la période du 01-01-1956 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,4 3,3 5,3 9,1 12,2 14 13,7 10,5 8,1 4,6 2,3 7,2
Température moyenne (°C) 4,4 5,1 8,1 10,9 14,7 18 20,2 20,1 16,3 12,6 7,9 5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,7 12,9 16,5 20,2 23,8 26,5 26,4 22,1 17,1 11,1 7,7 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−22
09.01.1985
−22,6
14.02.1956
−12
01.03.05
−5,6
08.04.03
−3,8
06.05.1957
1,7
05.06.1976
4,4
07.07.1962
3,8
26.08.1966
0,3
25.09.02
−3,7
25.10.1964
−10
23.11.1956
−15,6
31.12.1985
−22,6
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
17,1
05.01.1999
22,8
24.02.1990
26,8
31.03.21
28,9
20.04.18
33,3
28.05.17
38,4
18.06.22
42,4
25.07.19
40,2
06.08.03
35,8
08.09.23
30,5
01.10.1985
23
07.11.15
19,6
16.12.1989
42,4
2019
Précipitations (mm) 50,9 48,4 45,9 52,8 59,6 51,5 55,7 48,3 50,5 63,2 56,3 61,6 644,7
Source : « Fiche 89387002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,2
1,7
50,9
 
 
 
8,7
1,4
48,4
 
 
 
12,9
3,3
45,9
 
 
 
16,5
5,3
52,8
 
 
 
20,2
9,1
59,6
 
 
 
23,8
12,2
51,5
 
 
 
26,5
14
55,7
 
 
 
26,4
13,7
48,3
 
 
 
22,1
10,5
50,5
 
 
 
17,1
8,1
63,2
 
 
 
11,1
4,6
56,3
 
 
 
7,7
2,3
61,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Paron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sens, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[22] et 37 810 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,7 %), forêts (27,9 %), zones urbanisées (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,6 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Homme semble s'être installé sur le site dès le Paléolithique inférieur à la période acheuléenne avec la découverte d'outils bifaces datant de cette période[28].

En 1084, il est fait mention d'une église paroissiale à l'emplacement de l'ermitage de Saint-Bond, sur une colline, lieu de pèlerinage en l'honneur de ce saint ermite du VIIe siècle qui s'y était installé. Appelé Parado en 1183, le village prend le nom de Paron au XIIIe siècle, attaché à une nouvelle église paroissiale située dans la vallée en contrebas de la colline Saint-Bond. La paroisse est mentionnée sous le nom latin de Perronum, xvie siècle[29].

Avant la Révolution française, les terres de Paron appartiennent en partie à l'archevêché de Sens dont elles dépendent grâce à la baronnie archiépiscopale de Nailly, commune proche, mais aussi du domaine du château de Chaumot[réf. souhaitée] qui appartenait au prince François-Xavier de Saxe, oncle du roi Louis XVI (censives de Chanteprime, fiefs de l'Echelotte et de Brémonts). En 1789, Monsieur de Blignac et le seigneur de Bourbonne y possèdent des domaines[30]. La seigneurie du Chesnoy, à l'ouest de la commune, appartient à la famille de Longueau, originaire du Gâtinais[31].

Jusqu'au XIXe siècle, Paron est un village de vignerons et d'agriculteurs de moins de 500 habitants. La vigne, réputée pour son Crève-Cœur, qui occupe 190 ha en 1787 et encore 130 ha en 1829[32] disparaît totalement au début du XXe siècle victime du phylloxéra[33], les vins locaux étant concurrencés par les vins des grandes régions viticoles françaises[34]. Les ressources du sous-sol sont exploitées pour fabriquer du blanc d'Espagne et de la chaux.

À la fin du XIXe siècle, Paron devient un lieu de promenade dominicale pour les habitants de Sens. Ils montent à la chapelle Saint-Bond et font une halte à la Galette Chicouet[35], maison fondée en 1861 par Luis Théodore Chicouet dont une galette feuilletée est la spécialité. Cet établissement ferme en 1974[36].

Au XXe siècle, des entreprises industrielles s'installent sur le territoire de la commune.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Paron est libérée de l'occupation allemande le par la 3e armée américaine du Général Patton en chemin de Montargis vers Sens[37].

La population augmente fortement durant la deuxième moitié du XXe siècle[38] avec la construction de lotissements dont les habitants viennent de la ville limitrophe de Sens et de la région Île-de-France proche[39].

Les années 2020 sont celles de la renaissance du vignoble dans la région sénonaise avec, en particulier, la plantation de nouvelles vignes sur les côtes calcaires exposées au sud, la transformation d'anciennes carrières de craie en caves et la construction d'un chai pour la vinification[40].

Économie[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'activités commerciales et industrielles en lien avec l'agglomération de Sens.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maires après 1945
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mars 1959 Paul Lhioreau    
mars 1959 juin 1995 Roger Treillé RI puis UDF Banquier puis directeur commercial
Conseiller général du canton de Sens-Ouest (1964 → 1988)
Vice-président du conseil général de l'Yonne [Quand ?]
Président du district de l'agglomération sénonaise (1962 → 1977 puis 1979 → 1989)
juin 1995 mars 2001 Jean-Paul Seveyrat DVD  
mars 2001 mai 2020 Bernard Chatoux[41] DVD Ingénieur retraité
Vice-président de la CA du Grand Sénonais
25 mai 2020 en cours Jean-Luc Givord[42] LR-LDVD[43] Retraité, conseiller départemental depuis 2021

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2021, la commune comptait 4 824 habitants[Note 5], en diminution de 0,86 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
268357325380381420436456468
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
461469497497461440454440443
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5125034754996117628288371 009
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2231 7832 7473 8894 5374 8454 5834 5174 432
2014 2019 2021 - - - - - -
4 8584 8284 824------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École Paul-Bert
  • École Pierre Curie
  • École Calmette
  • Collège André Malraux

Sports[modifier | modifier le code]

La complexe sportif Roger Treillé regroupe des salles polyvalentes et des terrains de sport (football, tennis...).

En , le club de football de Paron (le Paron FC) évoluant alors en Promotion de Ligue et entraîné par Fabien Cool, élimine le Football Club de Gueugnon (CFA2) et accède ainsi au 7e tour de la coupe de France[47]. Celui-ci évolue en Régional 1 de la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté en 2020.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Florence-Saint-Bond.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Sainte-Florence-Saint-Bond[48] (XIIIe siècle - remaniée au XVIIIe),
  • Église Notre-Dame au Chemin Neuf dont la construction débute en 1966,
  • Château de Paron[Note 6] (XVIIIe siècle) devenu École Théodore de Bèze dont le parc figure à l'inventaire général du patrimoine culturel[49],
  • Manoir du Chesnoy (XVIIe et XVIIIe siècles), ancien fief des seigneurs du Chesnoy à l'ouest de la commune.
  • Fontaine Sainte-Florence (1996 - Sculpteur : Laurence Dardier[50]),
  • Sculpture en granit rose de Pierre Székely : La vie (1999)[51]. Parking du stade de Saint-Bond.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Ville fleurie : trois fleurs[52].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Paron Blason
Taillé au premier d'azur à la fleur de lys d'or, au second d'argent semé de fleurs de lys d'or, à l'église de gueules ouverte et ajourée d'argent.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Paron
Alias du blason de Paron
Taillé d'azur à la fleur de lys d'or, et de gueules à l'église d'or[53].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Ne pas confondre avec le Château de Paron à Verrières-le-Buisson dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Liste des sites Natura 2000 - Commune : Paron », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  4. Muséum national d'Histoire naturelle, « INPN, ZNIEFF 260008560 - Coteaux de Paron à Saint-Martin-du-Tertre », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  5. Museum national d'Histoire naturelle, « Linum leonii F.W.Schultz, 1838 - Lin des Alpes, Lin français », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le ).
  6. Muséum national d'Histoire naturelle, « INPN, ZNIEFF 260014917 - Roselière de Paron », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  7. « Intercom - Les lignes régulières », sur bus-intercom.com (consulté le ).
  8. Jean-Paul Delor, Au long des voies romaines de l'Yonne, Auxerre, Musées d'Auxerre, , 64 p. (ISBN 2-909418-02-2), cartes pp.15,16, 18, 19.
  9. Fédération Française de la Randonnée Pédestre, « GR® : Sentiers de Grande Randonnée - Mon GR® », sur Mon GR® (consulté le ).
  10. « Port de Gron », sur yonne.cci.fr (consulté le ).
  11. Un canal... des canaux, Paris, Picard, , 415 p. (ISBN 978-2-7084-0298-0 et 2-7084-0298-6), p. 288-299.
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Paron et Sens », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  16. « Station Météo-France « Sens », sur la commune de Sens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  23. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
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  25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sens », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. (Bataille 1992, p. 19).
  29. Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l’Yonne, Paris, , 166 p. (lire en ligne), p. 96 (Paron).
  30. Maurice-Pignard-Peguet, Histoire des communes de l'Yonne, tome IV : Arrondissement de Sens, p.36
  31. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse de l'Yonne, p.93
  32. Paron, d'un village rural à une commune moderne (tome 2), p. 87.
  33. Paron, d'un village rural à une commune moderne (tome 2), p. 92-96.
  34. Paron, d'un village rural à une commune moderne (tome 2), p. 97.
  35. « La galette de Paron - Archives départementales de l'Yonne », sur archivesenligne.yonne-archives.fr (consulté le ).
  36. Site officiel de la mairie de Paron
  37. Site officiel de la mairie de Paron
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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3)
  • Paron, d'un village rural à une commune moderne :
  1. Les municipalités, les écoles, la culture, les sports, t. 1, , 144 p. (ISBN 978-2-9537766-0-7)
  2. La vie économique : habitat, agriculture, industries, commerces, t. 2, , 384 p. (ISBN 978-2-9537766-1-4)
  3. Paron à travers l'histoire : familles, églises, châteaux et autres souvenirs historiques, t. 3, , 320 p. (ISBN 978-2-9537766-2-1)
  • Pierre Glaizal et Étienne Dodet, L'ermitage Saint-Bond à Paron : la légende et l'histoire, Société archéologique de Sens, , 93 p.
  • Maurice Roy, Le Chesnoy-lez-Sens, histoire d'un fief et de ses seigneurs, Sens, Paul Duchemin,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]